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- Axolotls et cie, aloe vera, thé noir
ALOE VERA et THE NOIR Share Connue par les Egyptiens comme la plante de l’immortalité et les Amérindiens comme la la baguette magique des cieux, l’aloe vera offre un large éventail de propriétés curatives étonnantes – dont certaines que vous connaissez déjà certainement. Vous pouvez même avoir votre aloe vera chez vous pour les petites urgences comme des éraflures, des coupures et des brûlures, mais saviez – vous que l’ aloe vera est n’est pas limité seulement à un usage topique et est en fait encore plus bénéfique pour votre corps lorsqu’elle est prise en interne ? L’Aloe vera contient plus de 200 constituants biologiquement actifs d’origine naturelle incluant des polysaccharides, des vitamines, des enzymes, des acides aminés et des minéraux qui favorisent l’absorption des nutriments. Selon The Journal of Environnemental Science and Health, l’aloe vera possède également des propriétés anti-bactériennes, anti-virales et anti-fongiques qui aident le système immunitaire à nettoyer le corps des toxines et des pathogènes envahisseurs. Mais ce n’est pas tout ce qu'il a à offrir. Des minéraux L’Aloe vera a des sels minéraux tels que le calcium, le magnésium, le zinc, le chrome, le sélénium, le sodium, le fer, le potassium, le cuivre et le manganèse. Ces minéraux travaillent ensemble pour stimuler les voies métaboliques (rassurez vous le cuivre est en quantité infime). Action laxative Prévient la rétention des liquides. L’Aloe vera contient des enzymes importantes comme l’ amylase et la lipase qui favorisent la digestion par la décomposition des molécules de graisse et de sucre. Une molécule en particulier, bradykinase, aide à réduire l’inflammation. Des vitamines Chose étonnante, l’aloe vera est l’une des rares plantes qui contient de la vitamine B12, qui est nécessaire pour la production de globules rouges. C’est une excellente nouvelle pour les végétariens et les végétaliens en particulier, qui ont tendance à ne pas consommer des quantités suffisantes de vitamine B12. L’aloe vera est également une source de vitamines A, C, E, d’acide folique, de choline, B1, B2, B3 (niacine) et B6. Des acides aminés L’Aloe vera contient 20 des 22 acides aminés essentiels qui sont requis par le corps humain. Elle contient également de l’acide salicylique, qui combat l’inflammation et les bactéries. Vertues anti fongiques et anti stress : protection du mucus de la peau. COMMENT PREPARER L'ALOE VERA POUR NOTRE AQUARIUM: Après avoir épluché la feuille d'Aloe Vera, on coupe en petits morceaux le gel obtenu dans un récipient creux, on y ajoute un peu d'eau pour pouvoir passer au mixeur plus facilement et obtenir un liquide plus commode à utiliser en aquariophilie. On le filtre pour garder un liquide homogène puis on le conserve dans une bouteille au réfrigérateur ; il peut se conserver cinq jours. Un changement d'eau partiel hebdomadaire de 10 % est également recommandé lors de son utilisation. Dans le cas d'obstruction intestinale, d'hydropisie, on peut le mélanger dans la nourriture . On peut aussi laisser un petit morceau de gel dans l'aquarium jusqu'à sa complète dissolution. Attention à ne pas dépasser certaines doses ! Voir ci-dessous. Les principes actifs de l’Aloe vera C’est au cœur de la feuille que se trouve le gel incolore et translucide, matière première active de la plante et véritable trésor caché de l’aloès. La composition de l’Aloe vera, comme celle d’autres plantes médicinales, est très riche, plus de 160 composants reconnus à ce jour : acides aminés, acides organiques, anthraquinones, enzymes, lignines, minéraux, polysaccharides, saponines, stéroïdes, vitamines, tanins, vitamines, et même des protéines. Utilisez du jus d’Aloe vera pur à 99,8%. L’Aloe vera possède des vertus de phytothérapie qui nous intéressent plus particulièrement en aquariophilie. A savoir : anti-stress, bactéricides puissants, analgésiques, reconstituant de l’épiderme (dans notre cas, le mucus si sensible), A noter Le jus d’Aloe vera se trouve dans toutes les Herboristeries (vous pouvez vous préparer votre jus vous-même comme vu plus haut). Le prix est de plus ou moins 15 euros le demi-litre à 99,8% (sans la peau surtout). Diluez le à environ 45% et versez régulièrement 5 à 10 ml pour 100 litres d’eau. Prenez garde aux produits de contre-façons. En effet, il y a différente qualités d’Aloe suivant que le jus est tiré de la feuille ou pas. Prenez des produits de marque pour avoir le résultat escompté … "Concernant l'argent colloïdal, on dispose, en médecine humaine, de preuves d'inefficacité dans certains cas (n'empêche pas les infections de l’œil pendant une chirurgie), et de preuves de sa toxicité. En ce qui concerne les axolotls, on a en plus le risque de précipitation de minéraux sur les branchies, avec de possibles conséquences respiratoires. J'aurais tendance à éviter son usage. " Sylvain Larrat Donc à utiliser avec beaucoup de modération et ne pas banaliser. [Concernant l'Aloe Vera Le Docteur Sylvain Larrat préconise des précautions car en cas de surdosage des brûlures ont été observées chez les humains, de plus de nombreux produits vendus actuellement contiennent un pourcentage bas de la plante.] "J'ai un intérêt particulier pour les plantes médicinales et les plantes toxiques. Quand on creuse un peu dans ce domaine, on se rend compte que les vendeurs de plantes n'ont aucune obligation de vendre un produit efficace, et pas non plus besoin de démontrer une quelconque efficacité. Parmi les informations circulant sur internet, je suis parfois effrayé de voir qu'il n'y a pas de tri de ce qui peut être dangereux. Certaines plantes d'usage traditionnel (seneçon jacobée contre les saignements de nez) sont aussi cancérigènes. Les lectures sur le thème des alcaloïdes pyrrolizidiniques sont intéressantes. Quand je sélectionne un médicament pour un axolotl, ma préférence va aux médicaments sécuritaires pour cette espèce, ou à ceux qui ne sont pas dangereux pour les poissons." Sylvain Larrat Si vous souhaitez acheter votre préparation toute faite voici une marque vérifiée, en contactant Marjolaine vous pourrez bénéficier de remises. classeaum@gmail.com Les unités de fabrication de Forever Living Products sont certifiées selon des normes de qualité internationales : ISO14001 (Gestion de l'Environnement : Réduction des déchets, des coûts et des risques) ISO 9001 (Gestion de la Qualité) OHSAS 18001 (Santé et Sécurité des salariés) Pour leur pureté, les produits de la Société Forever Living Products sont les premiers dans les années 80 à avoir reçu le Label du IASC (International Aloe Science Concil). Cette organisation garantit que la teneur en micro nutriments dans la Pulpe d'Aloès Vera est identique à celle du mucilage dans une feuille fraîche. Voilà les infos importante (certifications de normes de qualité internationales et label) Thé noir Le thé noir est également utilisé par nos confréres anglais et americains car il s'agit d'un excellent anti fongique (anti mycoses) pour nos loulous et poissons. Il faut laisser un sachet infuser en eau bouillante, par exemple dans une tasse, puis refroidir et diluer dans 10 litres et mettre l'axolotl dans ce bain pendant 20 minutes.
- Axolotls et cie, éclairage
ECLAIRAGE Share Tout d'abord les impératifs minimums : La température (le spectre lumineux cf shéma ci dessous) doit etre comprise entre 6000 et 7000 K (kelvins) car il s'agit du spectre solaire, un éclairage naturel ne suffira pas à faire pousser vos plantes, il vous faut forcément en rajouter un. Un bac bien planté présente de nombreux avantages : une excellente oxygénation de l'eau, une élimination d'une grande quantité de nitrates (moins de changements d'eau) et enfin un environnement très apprécié par nos axolotls pour un rendu esthétique incomparable ! L'on peut rajouter des rubans leds colorés pour une ambiance sympatique le soir. L'intensité de l'éclairage se calcule en lumens et dépendra de la taille de votre aquarium. (de 20 à 35 lumens par litre), je mets beaucoup moins personnellement je préfère éclairer par zones. En effet, une hauteur d'eau de 40 cm n'exigera que 800 lumens alors qu'à 60 cm il est préférable de partir sur 1300 lumens (car il est logique que l'on aura également une plus grande longueur à éclairer). Voici des photos de lampes que je peux vous conseiller car je les utilise depuis des années. 1 W vaut environ 10 lumens Certaines peuvent être commandées en France dans vos magasins de bricolage, pour ma part je les commande en Chine sur des sites comme Miniinthebox, ou Aliexpress ou encore ebay. Dans les liens utiles vous trouverez les informations. Pour le culot des lampes j'ai choisi du e27 ce qui correspond à un gros culot à vis, vous pouvez également vous procurer du e14 petit culot à vis ou Q10 deux pointes au lieu de vis. Il est cependant plus facile de trouver les lampes correspondantes au grand culot à vis. J'ai acheté des lampes à pinces à différents endroits pour tester sur mes différents aquariums. Les grandes lampes architectes se trouvent à bureau vallée, vous pouvez les commander si ils n'en n'ont pas en stock. Les petites lampes à pince, à Conforama et Bricomarché. Nathalie C Nathalie C Si vous avez d'autres adresse n'hésitez pas à les partager ici en commentaire Voici le résultat tout d'abord avec les lampes architecte en 2 x 1350 lumens et sur le second bac avec les lampes à pinces en 2 x 850 lumens : http://www.lightinthebox.com/fr/ns/e26-e27_v115827t0/spot-led_v48846t0/blanc-froid_v48849t0/ampoule-led_c4657#nohash (choisissez toujours blanc froid et non naturel ou chaud, si jamais les kelvins ne sont pas indiqués) Si vous souhaitez vous éclairer avec un système traditionnel de néons en T5 ou T8 il suffit d'acheter en magasin spécialisé les néons adaptés à la taille de votre aquarium et ajustables sur votre ballast ou rampe. On compte 1w/litre pour un éclairage intense, 1w/4 litres pour un éclairage faible t 1w/ 2 à 3 litres pour un éclairage moyen. Des systèmes complets de rampe s'achètent dans le commerce et sont bien entendus parfaitement adaptés, seul le prix est plus élevé c'est pourquoi je vous propose une alternative que j'ai testé pendant de nombreuses années et qui m'a permis de conserver de très belles plantes, puisque j'en ai une vingtaine par bac. De nombreux membres ont adopté ce système et en sont ravis. Les chihiros sont également à recommander. Sur ce site à très bon prix https://amzn.to/4cdL4Yr Eclairages testés sur une longue durée pour favoriser la pousse des plantes Cliquez sur les images pour être dirigé vers les sites marchands Eclairage avec cette lampe Laetitia Meunier Petit prix pour cet éclairage led, vous aurez juste à brancher les 2 fils avec ou non un interrupteur. Donc à réserver aux petits bricoleurs mais très pratique et à un excellent prix. Lien sur l'image. Si vous préférez calculer en Watt plutot qu'en lumens Pour un bac peu (ou pas) planté (cichildés) : 1 watt pour 3 litres d'eau Pour un bac moyennement planté : 1 watt pour 2 litres d'eau Pour un bac très planté (Amazonien) : 1 watt pour 1 litre d'eau Voici un tableau récapitulatif reprenant ces calculs : Litrage de votre aquarium 1 W / 3 L Puissance (W) (bac peu planté) 1 W / 2 L Puissance (W) (bac moyennement planté) 1 W / 1L Puissance (W)(bac très planté) 50 L 17 W 25 W50 W 100 L 34 W50 W100 W 200 L 67 W100 W200 W 300 L 100 W150 W300 W 400 L 134 W200 W400 W 500 L 167 W250 W500 W 600 L 200 W300 W600 W 700 L 234 W350 W700 W 800 L 267 W400 W800 W 900 L 300 W450 W900 W 1 000 L 334 W500 W1000 W
- Axolotls et cie, Comprendre l'utilité d'un rôdage
roder aqua LE CYCLE DE L'AZOTE ACCÉLÉRER LE CYCLE J'ai mes axolotls mais mon aquarium n'est pas fini de "rôder" ... J'ai un souci important dans mon aquarium qui nécessite que j'en sorte mes axolotls.. Share LE CYCLE DE L'AZOTE OU RODAGE RÔDER : signifie ''Mettre au point de façon progressive''. Le rodage est essentiel à la survie de vos futurs animaux. Il s'agit du processus durant lequel on prépare l'aquarium pour y faire vivre ceux-ci. Les axolotls tolèrent mal les produits chimiques comme la plupart des bactéries de démarrage et les conditionneurs. (Ceci étant dû au fait qu'ils n'ont pas d'écailles pour se protéger, leur peau absorbe tout ainsi qu’un foie qui ne filtre pas tout...) Après l'acquisition de votre cuve/bac, il faudra démarrer ce cycle. La chimie de l’eau Le bien-être des poissons et des plantes est intimement lié à la qualité de l’eau dans laquelle ils évoluent. Pour obtenir et maintenir une qualité d’eau convenable, l’aquariophile n’a pas à devenir un chimiste chevronné. Cependant, la compréhension de certaines notions de base sur le cycle de l’azote, le pH, la dureté et le CO2 est un gage de succès pour l’aquariophile. Cela évitera bon nombre de frustrations pouvant décourager même les plus optimistes. Le cycle de l’azote Les poissons de nos aquariums rejettent des déchets organiques dans l’eau. À cela s’ajoutent la décomposition des végétaux et du surplus de nourriture. La décomposition de produits azotés entraîne la formation d'ammoniaque (NH3), un composé hautement toxique pour la plupart des poissons. Dans la nature ce phénomène est à peine perceptible compte tenu de l’immensité du volume d’eau en cause et de l’équilibre bactérien qui y règne. Mais un bac, si grand soit-il, représente une goutte d’eau comparé aux étendues naturelles. Les concentrations d’ammoniaques peuvent atteindre des proportions critiques en quelques heures. Heureusement, il existe un phénomène biologique appelé nitrification qui convertit à l’aide de bactéries aérobiques les composés azotés hautement toxiques que sont l’ammoniaque (NH3) et les nitrites (NO2-) en d’autres composés azotés beaucoup moins toxiques, les nitrates (NO3-). C’est ce qu’on appelle le cycle de l’azote. Le principe Les déchets organiques présents dans l’aquarium se décomposent en deux principaux composés azotés, l’ammonium (NH4+) qui est très peu toxique, et l’ammoniaque (NH3), hautement toxique. Par la suite, ces composés seront convertis en nitrites (NO2-) par des bactéries dites nitrifiantes appelées nitrosomonas. Ces nitrites sont eux aussi excessivement toxiques pour les poissons. En fait, dans un aquarium équilibré, dès que la concentration de nitrites est mesurable par les tests du commerce, on doit immédiatement procéder à un changement d’eau (25 à 30%) afin de les éliminer le plus rapidement possible. Finalement, les nitrites seront convertis à leur tour en nitrates (NO3-) par les bactéries de type nitrobacter. Les nitrates, beaucoup moins toxiques que les autres composés azotés, ne sont dangereux que s’ils sont en trop grande concentration dans l’eau. Ceux-ci seront en partie assimilés par les plantes comme nutriments, en partie transformés en azote gazeux (N2) et autres composés. Une autre partie demeurera dans le bac. C’est pourquoi, une fois le cycle établi, des changements d’eau de 30 % du volume du bac par mois éviteront une trop grande concentration de nitrates. Comment établir le cycle en aquarium Lors du démarrage d’un aquarium, la première chose à faire est d’assurer l’établissement du cycle de l’azote. Pour ce faire, vous devez d’abord mettre en eau votre bac avec tous les éléments du décor, les plantes, ainsi que le système de filtration. Il est très important que le système de filtration contienne au moins un substrat favorisant l’implantation de la colonie bactérienne. (nouilles ceramique, pouzzolane). Il est important aussi de pouvoir tester, mesurer, les nitrites et les nitrates du bac. Ces tests sont facilement disponibles en animalerie et sur internet. Il ne faut surtout pas mettre de poissons à ce moment, car la montée d’ammoniaque et la montée de nitrites qui suivra pourraient être mortelles pour eux. Les bactéries nécessaires à la nitrification sont présentes partout dans l’environnement. Il n’est donc pas nécessaire d’en ajouter pour démarrer le cycle. Tous ce que l’on a à faire est de provoquer une montée d’ammoniaque et de façon toute naturelle, les bactéries vont coloniser le système de filtration et le gravier du bac. Un bon moyen pour accélérer la montée d’ammoniaque consiste à mettre de la nourriture pour axolotls (afin d'éviter la présence d'iode) aux deux jours environs. Une fois la montée d’ammoniaque obtenue (environ 5 à 10 jours), on devrait observer dans les 7 à 12 jours suivants, une disparition de celle-ci accompagnée d’une montée des nitrites. Ça signifie que la colonie des bactéries nitrosomonas est installée. Il ne reste plus qu’à attendre que la colonie de bactéries nitrobacter s’installe à son tour, ce qui devrait prendre un autre 7 à 10 jours. Le tout sera confirmé par la disparition des nitrites et l’apparition éventuelle des nitrates. La seule façon précise de constater ces résultats est de faire des tests de nitrites (No2) et de nitrates (No3). Le cycle établi, il est maintenant possible d’ajouter les poissons sans trop de risques. Il faut y aller tranquillement que quelques individus à la fois, les colonies bactériennes sont encore bien jeunes et ne suffiraient pas à la tâche si trop de poissons se mettaient à polluer le bac. Dans notre cas l’introduction d’axolotls qui au vu de leur taille provoquera une montée des nitrites sous quelques jours. Durant toute la période d’établissement du cycle, aucune intervention (changement d’eau, nettoyage du fond et des masses de filtration) ne doit être faite dans le bac, au risque de ralentir considérablement le processus. Diagramme illustrant les différentes étapes du cycle de la nitrification. En abscisse on trouve une échelle graduée en jours et en ordonnée on trouve les concentrations en ppm (mg/L). Source : Tout l’Aquarium, Peter Hunnam, édition Bordas, Paris 1982 ACCÉLÉRER LE CYCLE Si vous avez un aquarium déjà colonisé (dont le cycle de l'azote a été complété déjà), il est possible d'ajouter un deuxième filtre (celui qui ira dans le nouvel aquarium) dans l'aquarium déjà colonisé durant une semaine pour que les bonnes bactéries s'y installent. Il est aussi possible de simplement transférer certaines masses filtrantes du filtre déjà colonisé dans le nouveau filtre. Il est fortement conseillé d'ajouter des décorations et du substrat de l'aquarium colonisé vers le nouveau puisque la majorité des bactéries se maintiennent sur des supports solides, et non dans l'eau. Une fois ces changements apportés, vous pourrez remplir le bac d'eau et y ajouter le filtre, le substrat et les décorations. Il faudra tester l'eau tous les 2/3 jours par la suite. (Des nitrites nous indiquent qu'il faut encore attendre mais des nitrates sont bon signe car ils confirment que l'aquarium est bien rôdé : en effet pour transformer des nitrites en nitrates il faut que les bactéries nitrobacter soient en place, donc il y a évidemment déjà eu pic de nitrites). Voici enfin une méthode à n'utiliser que lorsque l'on doit réensemencer un aquarium après un traitement (après avoir en général changé 50 % de l'eau de celui-ci puis filtrer pendant 5 jours sur charbon actif, donc les bactéries... Une marque recommandée par des spécialistes : Biockik de Oase, (ainsi que trois autres ici ) utilisée par les grands aquariums de France et les zoos. Mais juste cette marque car vous en trouverez beaucoup en animalerie, vous n'aurez que l'embarras du choix. La plupart ne sont que poudre de perlinpinpin... Vous pourrez trouver ce petit pot en animalerie ou sur internet aux environs de 9 € (pour traiter 5000 litres). On respecte les doses inscrites, afin d'éviter l'effet inverse et polluer son bac. Mettre vos axolotls dans un bac type bac à vêtements en plastique assez spacieux, et avec chaque jour un changement d eau qui aura reposé au moins 24h afin de la déchlorer. L'idéal est donc d'avoir deux bacs de ce type pour avoir toujours de l'eau reposée et les changer de récipient chaque jour. J'ai mes axolotls mais mon aquarium n'est pas fini de "rôder" ... J'ai un souci important dans mon aquarium qui nécessite que j'en sorte mes axoltols.. Vos changements d'eau mensuels : Vous devez changer 30 % du volume de votre eau pour faire baisser la pollution naturelle due à un espace enfermé (l'aquarium) afin d'évacuer les nitrates (No3) et rétablir un Ph et Gh corrects, il est inutile de reposer cette eau lors des changements ajout est si minime que cela n' amène pas assez de chlore dans l aquarium, une fois dilué il n y a rien. alors que dans un bac infirmerie avec 100 % d eau là oui il faut la faire reposer et parfois 48h et parfois y mettre du sera car la chloramine met 15 jours elle à s'évaporer... (plus d'infos ici)
- Axolotls et cie, création d'un bassin
CRÉER UNE MARE NATURELLE DANS SON JARDIN Remplacer quelques mètres carrés de gazon aseptisé par un petit univers aquatique animé par le vol des libellules, les ébats des grenouilles et la palette multicolore des iris, voilà le défi original que vous lance “Jeunes &Nature”. A l’heure où les routes, les zonings industriels et les vastes espaces cultivés dénaturent la valeur de nos paysages et remplacent les milieux naturels, lacréation d’oasis naturelles dans son jardin constitue une action efficace de protection de la nature, un outil didactique passionnant pour les enfants de tous âges ainsi qu’un atout esthétique inégalable qui ne manquera pas d’agré-menter le jardin. Creusons des mares ! Ce petit article vous fournira un maximum de conseils utiles pour créer dans votre jardin une mare naturelle. Lisez-le attentivement et n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des renseignements complémentaires. UN ESPACE RÉSERVÉ À LA NATURE Une mare est une petite étendue d’eau dormante atteignant au plus 1,5 mètre de profondeur. Qui dit mare NATURELLE signifie que l’intervention sur la vie du milieu aquatique sera limitée au strict minimum, ceci afin de permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. En préférant à l’introduction d’espèces exotiques la recolonisation naturelle par des plantes et des animaux de nos régions, on atteindra rapidement un équilibre écologique garant du bon état sanitaire et du bon fonctionnement du milieu aquatique. Le respect de quelques principes élémentaires permettra l’installation spontanée de toute une foule d’organismes appartenant aux différents échelons de la chaîne alimentaire (herbivores, prédateurs et décomposeurs), organismes qui se chargeront eux-mêmes de l’entretien de la mare ! L’action “mares naturelles” de Jeunes & Nature prône donc bien autre chose que la construction en plein air d’un aquarium géant à poissons rouges agrémenté par des jeux de lumière sophistiqués, autre chose aussi que la mise en place d’un bassin bétonné destiné à accueillir nymphéas, carpes japonaises et autres avatars du génie génétique. Tout simplement, donnons l’occasion à la nature de sortir de ses réserves et de s’exprimer librement dans notre univers quotidien : ménageons lui un petit espace dans notre jardin. AVANT DE COMMENCER Tout projet de création de mare devra être mûrement réfléchi. Avant de se mettre au travail, il importe de se poser les questions suivantes : Est-ce que je dispose de l’emplacement idéal pour créer une mare? Pour installer une mare naturelle, il faudra disposer d’une surface d’au moins 2 ou 3 mètres carrés bénéficiant de bonnes conditions d’ensoleillement. Suis-je prêt à consentir un investissement humain et financier ? La création d’une mare, même de petite dimension, représente en soi une petite entreprise. Le creusement va demander de déplacer des volumes de terre parfois importants et, dans la majorité des cas, l’installation d’un système d’imperméabilisation du terrain se révélera nécessaire. Suis-je prêt à aménager les alentours du site ? Idéalement, les alentours immédiats de la mare devront être quelque peu aménagés afin de constituer un périmètre de protection autour de celle-ci et de garantir la qualité du milieu aquatique. La terre issue du creusement permettra de créer des abords vallonnés, offrant des abris à la faune qui choisira d’élire domicile dans la mare (tritons, grenouilles diverses, etc). De jeunes enfants viendront-ils jouer aux abords de la mare ? Pour les enfants en bas âge, la présence d’une mare dans le jardin va constituer invariablement un attrait certain ainsi qu’un risque de noyade à ne pas négliger. Il appartient à chacun d’évaluer l’importance de ce risque et d’installer, le cas échéant, un grillage de protection autour de la zone humide. Des hérons peuvent également venir dans cette mare, si le bassin est facile d 'accès ils viendront se régaler de vos carpes et autres poissons (j'en ai hélas fait l 'experience) grillager? oui mais le rendu est peu ésthétique. Tendre des fils de pêches en travers, se croisant semble un bon compromis. Sinon des leurres se vendent, afin de dissuader les hérons. CONCEVOIR SA MARE Ça y est ! Vous voilà prêts à vous lancer dans la grande aventure de la mare naturelle. En fonction du terrain dont vous disposez, différents types de mares pourront être installés : le terrain est relativement marécageux (sol argileux imperméable) et est alimenté par une nappe phréatique affleurante ou proche de la surface du sol (située à moins d’un mètre de profondeur en été). Dans ce cas particulier, qui n’est certainement pas le plus fréquent, il vous sera possible de réaliser à peu de frais une mare alimentée directement par la nappe aquifère. Sa réalisation consiste simplement à creuser une dépression dans le sol argileux et ne demande pas l’installation de système d’imperméabilisation. Il s’agit donc d’un concept assez intéressant car la mare ainsi créée revêt un aspect tout à fait naturel; sa colonisation végétale se fait spontanément et très rapidement par les plantes des alentours. Elle pourra néanmoins présenter un risque d’assèchement estival important. Comme c’est le plus souvent le cas dans nos jardins, le terrain est sec et dépourvu de nappe affleurante. En plus du travail de creusement, il sera ici obligatoire d’imperméabiliser le fond et les parois latérales de la dépression. L’essentiel de ce document est consacré à la réalisation de ce type de mares. Lors de la réalisation de la mare, une série de questions vont se poser. Nous allons tenter d’y répondre dans l’ordre suivant : où vais-je placer la mare ? quelles dimensions et quelles formes choisir ? comment réaliser pratiquement la mare (creusement, imperméabilisation) ? comment aménager les abords de la mare ? comment favoriser la colonisation végétale et animale ? comment entretenir la mare ? CHOIX DE L’EMPLACEMENT La mare doit être implantée dans un endroit dégagé et ensoleillé (si possible, elle sera exposée au sud et dégagée à l’est et à l’ouest) : lumière et chaleur sont indispensables au bon développement de la végétation aquatique et à l’équilibre biologique de la mare. La mare sera creusée à l’écart des arbres dans la mesure où l’accumulation de feuilles mortes et surtout d’aiguilles de résineux provoque une acidification, l’apparition d’une coloration brunâtre et un envasement excessif de l’eau (phénomène d’eutrophisation). On retiendra cependant qu’il est toujours possible de disposer un filet au-dessus de l’eau pour recueillir les feuilles mortes en automne. De plus, le développement racinaire des arbres ne facilitera en rien les travaux de terrassement et pourrait, plus tard, trouer ou dégrader le système d’imperméabilisation. D’autres facteurs peuvent encore déterminer le choix de l’emplacement de la future mare : on peut par exemple profiter d’une dépression existante ou d’une zone marécageuse. On évitera de placer la mare sur une pente trop importante ou dans une zone où elle pourrait être sujette à des éboulements. Par contre, elle s’insérera très bien à proximité d’un pierrier ou d’une rocaille. Dans la mesure du possible, on évitera de la placer au milieu de la pelouse et on la creusera plutôt en périphérie du jardin, non loin d’une zone plus “sauvage” (par exemple à proximité d’une haie ou d’une zone non tondue qui constituera un refuge idéal pour la faune). Pour délimiter précisément l’emplacement de la mare, il faudra encore avoir à l’esprit le fait que les bords extérieurs de celle-ci devront tous être de niveau, faute de quoi l’eau s’en échappera comme d’une assiette à soupe trop penchée ! En conséquence, la pente générale du terrain devra être aussi faible que possible. S’il existe une légère dénivellation, on alignera le périmètre extérieur de la mare sur le point le plus bas. La cavité sera toujours creusée dans la terre ferme. Il serait en effet illusoire de vouloir construire un remblai de terre latéral pour retenir la bâche : celui-ci s’affaisserait rapidement sous le poids important de l’eau au moment où l’on remplira la mare. LA TAILLE, LA PROFONDEUR ET LE PROFIL DE LA MARE Avant tout, il importe de savoir que la SURFACE disponible pour creuser une mare constitue rarement un facteur limitant : avec 2 ou 3 mètres carrés, il est déjà possible de créer un petit milieu aquatique harmonieux susceptible d’attirer toute une foule de batraciens et d’insectes. Evidemment, plus la taille deviendra importante, plus la valeur biologique du site s’accroîtra par le biais de la diversification de la végétation et des micro-habitats. Pour donner un ordre de grandeur, sachez que la surface habituelle d’une mare de jardin varie entre 3 et 25 mètres carrés pour les plus petites et atteint une centaine de mètres carrés pour les plus grandes. A chacun d’évaluer la taille de la mare en fonction de ses possibilités (coût financier, espace disponible, ...). La PROFONDEUR et la PENTE sont deux facteurs particulièrement importants qui conditionneront avant tout la qualité de la mare, son intérêt écologique et son intégration dans le jardin. Il faut savoir que les différentes espèces de plantes aquatiques ont chacune leurs préférences quant à la profondeur de l’eau. Ainsi, le botaniste distinguera : Les plantes des berges et des rives marécageuses (myosotis, menthes, lysimaques, populage, laîches ...), les plantes semi-aquatiques, enracinées dans la vase, qui s’avancent au plus jusqu’à 50 cm de profondeur (roseaux, massettes, sagittaire, iris, plantain d’eau ...), les plantes flottantes dont les feuilles et les fleurs émergent à la surface de l’eau (nénuphars, lentilles d’eau, potamots ...), Les plantes submergées , dites oxygénantes (callitriches, myriophylles, élodées...). Afin de permettre le développement de ces différentes ceintures de végétation, il importe de créer des rives en pente douce. Ceci permet en outre d’éviter les éboulements de terre et de réduire, lors des fortes gelées, la pression de la glace sur les parois de la mare; ces rives offrent aussi une voie de sortie commode aux animaux tombés accidentellement dans la mare. Des zones plus profondes allant jusqu’à 80 cm, voire 120 cm de profondeur, sont également importantes dans la mesure où elles permettent de conserver des zones d’eau libre dépourvues de végétation aquatique. Qui plus est, les zones profondes constituent un abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale. Pratiquement, on tâchera de creuser des rives en pente douce convergeant vers une zone plus profonde. C’est la rive nord de la mare (= rive exposée au sud) qui est la mieux exposée au rayonnement solaire et qui est donc la plus propice au développement de la végétation. Si la surface de la mare est relativement faible, on veillera à aménager cette rive en pente douce ou en escaliers, alors que la rive opposée pourra être plus abrupte pour atteindre une profondeur voisine de 80 cm. Les plantes de la mare - Catégories écologiques. Plantes des berges et des rives marécageuses : Jonc épars, Reine-des-Prés, Populage des marais, Lysimaque vulgaire. Plantes semi-aquatiques : Sagittaire, Iris jaune, Massette. Plantes flottantes : Lentille d’eau, Nénuphar blanc. Plantes submergées : Myriophylle. Choix du profil de la mare. Quant à la FORME de la mare, elle sera variée, avec des CONTOURS COURBES et asymétriques, mais pas trop compliquée (difficultés de réalisation). En effet, il faut savoir que plus la forme est compliquée, plus on aura de “chutes” dans le matériau d’imperméabilisation (découpes et morceaux de bâche inexploités). RÉALISATION PRATIQUE Le système d’imperméabilisation Nous arrivons ici à l’étape la plus cruciale, à savoir la réalisation de la cuvette imperméable. Pour ce faire, il faudra creuser une dépression, ajuster son profil et placer un revêtement permettant d’imperméabiliser le fond et les parois de la mare. Nous nous intéresserons ici aux mares dont l’étanchéité est assurée par une bâche en matière plastique. D’autres systèmes existent mais ne seront pas détaillés ici. Citons simplement le revêtement par une couche d’argile (lourde à manipuler et étanchéité non assurée) et les mares dont les parois et le fond sont réalisés à l’aide de matériaux rigides - bétons et polyesters - dont la pose est très délicate et le coût assez prohibitif. Si faible profondeur sur toute la surface de la mare. Risque important d’assèchement estival et d’envahissement par la végétation. Profondeur élevée sur toute la surface de la mare. Développement de la végétation aquatique des berges et des zones peu profondes rendu impossible. Un compromis entre les deux situations précédentes permet de concilier les avantages des deux types de mares. C’est la BÂCHE en PVC qui constitue de toute évidence le meilleur rapport qualité/prix. Faisant de 0,5 à 2 mm d’épaisseur, de couleur noire ou verte, ce matériau souple présente une étanchéité parfaite. On évitera cependant de marcher avec des chaussures sur la bâche. Sa durée de vie est généralement garantie par le fabricant pour une période supérieure à 10 ans. Son prix oscille autour de 5 euros du mètre carré. Ce type de bâche se trouve facilement dans la plupart des grandes surfaces ainsi que dans les commerces spécialisés (pépiniéristes). Le principe de la conception des mares imperméabilisées par une bâche de ce type est relativement simple. Après avoir creusé une dépression dans le sol, on disposera successivement sur les parois de celle-ci : une couche de 5 cm de sable (couche de revêtement facultative pour lessols meubles, mais indispensable pour les sols caillouteux), la bâche en plastique, une fine couche de terre qui constituera le “substrat” de la mare et dans laquelle la végétation va pouvoir s’enraciner. Attention, quand on procèdera au calcul des dimensions de la mare, on n’oubliera pas de rajouter une dizaine de centimètres supplémentaires pour tenir compte de l’épaisseur cumulée de ces différentes couches. Matériel nécessaire - outils de terrassement : bêches, pelles, pioches, etc., - niveau de maçon, - brouette (permettant de transporter la terre), - bâche imperméable en PVC ou en caoutchouc butylé, - sable et argile (éventuellement). On pourra calculer les dimensions de la bâche à acheter en effectuant le calcul suivant : Longueur = longueur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale Largeur = largeur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale REALISATION DE LA MARE ET INSTALLATION : Réalisation Le périmètre extérieur de la mare est délimité précisément avec une corde, des piquets ... Les travaux de terrassement sont effectués avec des outils appropriés. Le profil des rives et des parois est réalisé suivant les plans prédéfinis (utiliser un niveau), en tenant compte des 10 cm supplémentaires liés à l’épaisseur des différentes couches. En creusant, on prendra garde de ne pas rencontrer et endommager un câble ou une canalisation qui pourrait traverser le jardin ! Après avoir enlevé tous les éléments saillants (cailloux, racines ...) qui pourraient trouer la bâche, on tasse et on lisse toute la surface de la dépression. Dans le cas des sols caillouteux, le fond et les parois sont garnis, dans la mesure du possible, d’une couche de sable de 5 centimètres d’épaisseur. On dispose la bâche sur les parois de la cavité en épousant la forme de celle-ci. Les plis saillants seront éliminés en repliant les pans de bâche les uns en dessous des autres. Si ce travail demande de marcher sur la bâche, il sera réalisé à pieds nus pour limiter les risques de perforation du matériau plastique. ATTENTION : la bâche ne doit être fixée qu’après le remplissage d’eau. De cette manière, elle épousera parfaitement la forme de la cavité, ce qui évitera tensions et déchirures. Idéalement, il faut remplir une première fois la mare d’eau puis la vidanger. Cette opération permet de nettoyer le matériau plastique d’éventuelles substances chimiques qui la recouvrent. On peut aussi profiter de cette opération pour corriger la forme de la dépression, rehausser certaines rives, etc. La mare peut enfin être remplie d’eau. On préférera l’eau de pluie à l’eau du robinet dans la mesure où cette dernière est trop riche en éléments minéraux (chlore, nitrates, carbonates ...). Une eau trop riche peut en effet provoquer divers déséquilibres biologiques, comme un envahissement rapide de l’eau par les algues vertes, le recouvrement de la végétation aquatique par une pellicule blanchâtre de calcaire, etc. Dans nos régions, selon la saison, l’eau de pluie aura rempli la mare dans un délai compris entre quelques semaines et quelques mois. Si on veut accélérer le processus, on pourra utiliser éventuellement de l’eau de puits ou de citerne (en se méfiant toutefois des eaux qui ont ruisselé sur des tôles métalliques ou qui ont croupi trop longtemps dans une citerne). Il faut alors recouper les bords de la bâche plastique, en laissant une marge supplémentaire de 40 cm tout autour de la pièce d’eau et arrimer solidement celle-ci sur les côtés. Différentes possibilités existent à ce niveau : elles sont détaillées dans la partie traitant de l’aménagement des abords de la mare. Dans le fond de la mare, on peut disperser une fine couche de terre - au maximum de 5 cm d’épaisseur afin de constituer un premier substrat pour la végétation. La terre en question ne devra pas être trop riche en matière organique (éviter d’utiliser du terreau ou de la terre de compost). On peut, par exemple, travailler avec un mélange 50/50 de sable et d’argile. Attention de ne pas mettre trop de substrat : une fois la végétation aquatique installée, l’épaisseur de vase ne fera que croître avec le temps, ce qui entraîne un comblement progressif de la mare. Les plantes seront disposées en fonction de leurs préférences écologiques (profondeur d’eau !). Elles peuvent être plantées directement dans le substrat ou en pot. Cette dernière possibilité est préférable pour les plantes pourvues d’un puissant système racinaire qui risquerait de trouer la bâche et pour les végétaux dont on désire pouvoir contrôler facilement le développement. AMÉNAGEMENT DES ABORDS DE LA MARE Arrimage de la bâche Il est important que la bâche - et notamment les bords - ne soient pas exposés aux rayons du soleil car, après quelques années, le matériau plastique (PVC) se durcit et fend sous l’influence des U.V. La meilleure façon de dissimuler la bâche et d’intégrer rapidement la mare dans le jardin consiste à cacher les bords de celle-ci sous le gazon. Pour ce faire, il suffit d’inciser la terre horizontalement à la base du système racinaire de la pelouse, sur la longueur d’un fer de bêche et sur tout le pourtour de la cavité, avant de glisser le bord de la bâche dans la fente ainsi pratiquée. Si la rive est réalisée en pente douce juste avant de rejoindre le gazon, il est possible de créer une zone marécageuse qui fera la transition entre la pelouse et la pièce d’eau. Les berges pourront ensuite être aménagées et éventuellement consolidées avec des pierres plates. Aménagement des berges Le volume de terre extrait hors du trou peut être relativement important. Si on désire ne pas avoir à modifier exagérément l’aspect du jardin, la terre sera éliminée. Mais on peut très bien s’en servir pour la répandre sur un des côtés de la mare - au nord si possible - de manière à créer une rive plus haute qui prolongera la zone marécageuse, bénéficiera d’un bon ensoleillement et protègera la mare contre les intempéries. Des plantes pionnières s’y installeront spontanément et on pourra éventuellement y planter quelques buissons bas (pas trop : attention aux chutes de feuilles dans la mare). La rive opposée (rive sud), généralement plus abrupte, pourra être étudiée de manière à aménager un accès facile à la pièce d’eau et à renforcer la berge. On peut ainsi poser le long de celle-ci une poutrelle en bois, quelques pierres plates, etc. PEUPLEMENT VÉGÉTAL DE LA MARE Qu’il s’agisse de plantes ou d’animaux, IL EST EXCLU D’INTRODUIRE DANS UNE MARE NATURELLE DES ESPÈCES EXOTIQUES , non adaptées à nos conditions climatiques. Tout d’abord, leurs chances d’installation sont relativement réduites et, même si elles y parviennent, cellles-ci risquent de se répandre dans la nature, d’entrer en compétition avec les espèces de nos régions et de perturber le fonctionnement de nos écosystèmes. Nous rappelons une fois encore que le peuplement de la mare par des espèces de chez nous constitue la meilleure garantie de son bon équilibre biologique. La colonisation spontanée par la végétation aquatique d’une mare créée artificiellement est possible si on utilise comme substrat de la vase provenant d’une autre pièce d’eau et s’il se trouve d’autres zones humides dans l’environnement immédiat de la mare. Mais cette recolonisation sera souvent très lente. C’est pourquoi on conseillera de planter et de semer soi-même des plantes indigènes appartenant aux différentes catégories écologiques (plantes des rives marécageuses, semi-aquatiques, flottantes et submergées. Pour autant que les rives aient été aménagées en pente douce, il sera possible d’introduire dans la mare au moins 1 à 2 espèces de chacune des catégories. Ces plantes garantiront l’aspect esthétique de la mare et permettront l’oxygénation de l’eau, condition indispensable au développement de la vie animale. Insistons particulièrement sur l’importance des plantes submergées qui assurent à l’eau l’essentiel de son apport en oxygène. L’approvisionnement idéal en plantes aquatiques consiste à aller chercher graines, plants et boutures chez d’autres adeptes de la mare naturelle. On pourra également se procurer des plants chez des pépiniéristes spécialisés, tout en veillant à n’acheter que des plantes de nos régions. En procédant ainsi, on n’appauvrira pas nos zones humides sauvages qui hébergent assez bien d’epèces en voie de raréfaction, dont certaines sont d’ailleurs protégées par la loi (c’est le cas de nos deux espèces de nénuphars). Rappelons également que la loi interdit tout prélèvement de plantes, quelles qu’elles soient, dans une réserve naturelle. On n’introduira pas les plantes aquatiques en trop grand nombre dans la mare car la pluaprt se propagent et s’étendent très rapidement. Les plantes des berges et des rives marécageuses seront semées ou repiquées de la fin de l’automne au début du printemps alors que les autres plantes aquatiques seront transplantées plus tard, du mois d’avril au mois de juillet, à partir de plants ou de boutures. On veillera à bien respecter les exigences spécifiques des différentes espèces quant à la profondeur de l’eau, l’ensoleillement, etc. Ces exigences ainsi que le mode de transplantation (graine, plante entière, bouture, division de souche, rhizome (= grosse tige souterraine) ) Si on n’a disposé que très peu de substrat sur la bâche, on veillera à ce que les racines des plantes soient entourées d’une motte de terre avant de les placer dans la mare. Il faudra encore lester les racines de certaines plantes flottantes - avec une pierre - pour assurer l’ancrage de celles-ci dans le fond de la mare. Plantes submergées Cornifle Elodée Myriophylle Ceratophyllum demersum Elodea canadensis Myriophyllum spicatum Plantes flottantes Lentille d‘eau Lemna minor Couvrante Plant Plantes semiaquatiques Iris jaune Massette Plantain d’eau Potamot nageant Roseau commun Rubanier rameux Iris pseudacorus Typha angustifolia Alisma plantago-aquatica Potamogeton natans Phragmites australis Sparganium erectum Rhizome Rhizome Plant Plant Bouture tige Plant Plantes des berges et des rives marécageuses Angélique Epilobe hérissée Eupatoire chanvrine Glycérie aquatique Jonc épars Laîche des marais Lysimaque vulgaire Menthe aquatique Myosotis des marais Populage Reine-des-prés Salicaire commune Scrophulaire allée Valériane rampante Angelica sylvestris Epilobium hirsutum Eupatorium cannabinum Glyceria maxima Juncus effusus Carex acutiformis Lysimachia vulgaris Mentha aquatica Myosotis scorpioides Caltha palustris Filipendula ulmaria Lythrum salicaria Scrophularia umbrosa La sagittaire, les nénuphars jaunes et blancs indigènes sont partiellement protégés par la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature : ils ne peuvent être prélevés qu’en petite quantité, mais ne peuvent être commercialisés. Le callitriche des marais est strictement protégé par la loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 et tout prélèvement en nature est donc interdit, sauf dérogation, uniquement pour certains motifs d’intérêt général. COLONISATION ANIMALE DE LA MARE La mare sera très vite peuplée par un nombre impressionnant d’organismes unicellulaires (protozoaires) et de petits invertébrés microscopiques qui vont réguler l’équilibre écologique de celle-ci et amorcer la chaîne alimentaire. La plupart du temps, ces organismes seront apportés sans le vouloir avec la végétation; on pourra même accélérer le processus en “inséminant” la mare avec quelques seaux de vase provenant d’une zone humide des environs. Après ces représentants de la micro-faune, beaucoup d’autres animaux coloniseront spontanément la mare et transformeront la pièce d’eau en un milieu grouillant de vie. Parmi ceux-ci, les plus nombreux seront sans doute les insectes : une fois installés aux abords de la mare, certains y séjourneront le restant de leur vie (dytiques, punaises aquatiques ...) alors que d’autres ne s’y rassembleront que pour pondre leurs oeufs (libellules, phryganes, moustiques...). De nombreuses espèces d’insectes passent ainsi par un stade larvaire adapté à la vie aquatique avant de se disséminer vers de nouvelles zones humides, une fois devenus adultes. On voit donc que, contrairement à la végétation, la colonisation animale de la mare s’établit d’elle-même assez rapidement. Dans la mesure où toute introduction animale risque de perturber fortement l’équilibre biologique du milieu et d’entraîner un bouleversement profond de la vie de la mare, il y a lieu de ne pas y introduire d’animaux. En particulier, on veillera à ne pas introduire de poissons dans les mares de petites dimensions (surface inférieure à 25 m²). En fait, ces derniers risquent fort de concurrencer les autres espèces animales car ils consomment énormément d’oxygène; qui plus est, ce sont des prédateurs hors pair capables en peu de temps d’anéantir les populations d’insectes de la mare (libellules notamment) et de bouleverser complètement la chaîne alimentaire ! Pire encore, certaines espèces ont la fâcheuse habitude de remuer la vase, ce qui rend l’eau trouble et, dès lors, empêche la lumière de pénétrer dans l’eau et perturbe le développement de la vie animale et végétale (dépérissement des plantes, appauvrissement en oxygène, etc.). Si votre jardin est situé dans un environnement qui leur est favorable, les batraciens (grenouilles, crapauds et tritons) viendront d’eux-mêmes coloniser votre mare. Ceci est généralement les cas s’il existe d’autres zones humides dans les environs, c’est-à-dire dans un rayon de 1 ou 2 kilomètres. Dans le cas contraire, la tentation sera forte de réintroduire soi-même têtards, grenouilles et tritons. Ces animaux ont des exigences écologiques très pointues (besoin d’une aire de chasse et de sites d’hibernation autour de la mare) et, si celles-ci ne sont pas remplies, ils seront très vite condamnés à mourir dans un coin de votre jardin ! Signalons enfin que tous les batraciens, leurs larves (têtards) et leurs oeufs sont protégés par la loi sur la conservation de la nature et qu’il est dès lors interdit de les prélever et de les transporter. La seule exception que l’on pourrait faire à la règle de “non-introduction d’espèces animales” concerne les escargots d’eau (planorbes et limnées). Comme leur faible pouvoir de dispersion les empêche de coloniser des milieux nouvellement créés et comme ils jouent un rôle capital dans la décomposition de la matière organique, il peut être intéressant de prélever quelques exemplaires dans la nature (étang ou marécage) et de les introduire dans la mare. A propos de l’équilibre de la mare naturelle ... Tous les organismes vivants d’une mare naturelle sont soumis à la même loi : manger ou être mangé. Il en résulte la constitution d’une chaîne alimentaire fort complexe reliant les végétaux aux prédateurs, en passant par les herbivores, sans oublier les décomposeurs qui transforment les organismes morts en substances nutritives assimilables par les plantes. Prenons un exemple en nous référant à l’illustration de la page suivante : en présence de lumière, de gaz carbonique et de sels minéraux dissous dans l’eau, les plantes aquatiques telles que le Ceratophylle croissent et se multiplient. Les têtards du crapaud commun, herbivores dans les premières semaines de leur vie, grignotent ces plantes aquatiques. Mais la larve de libellule guette; redoutable prédatrice, elle consommera quantité de têtards pour se développer. Cette larve se métamorphosera après quelques années en libellule adulte. Celle-ci se fera attraper par une rousserole qui peut, elle-même, se faire manger par un superprédateur terrestre. A sa mort, son cadavre sera éliminé par les décomposeurs. Il s’agit de bactéries qui transforment les restes d’êtres vivants en eau, gaz carbonique et sels minéraux, c’est-à-dire les trois composés indispensables à la croissance des végétaux. La boucle est bouclée ... et le cycle peut recommencer indéfiniment. Dans la mare naturelle, ces cycles fonctionnent bien et un équilibre entre les organismes en décomposition et les décomposeurs s’établit de lui-même après quelque temps. Cependant, toutes interventions extérieures telles que l’introduction de poissons et de plantes non indigènes, l’installation d’une pompe à air, ... risque de déséquilibrer l’écosystème ou d’engendrer des perturbations. Or, ces déséquilibres se traduisent souvent par diverses nuisances : pullulation d’algues, invasion de moustiques, mauvaises odeurs, ... Pour peu qu’on la laisse évoluer naturellement et que l’on ne soit pas trop interventionniste, une mare naturelle s’équilibre d’elle-même et n’est source d’aucune nuisance. ENTRETIEN DE LA MARE A vous de jouer ! Quels sont les animaux et les plantes de la mare ? Les travaux d’entretien d’une mare naturelle ne sont normalement pas très importants. Il convient cependant de respecter certains principes de base pour maintenir la mare en bonne santé. Tout d’abord, il faudra veiller à limiter la quantité de végétaux qui se décomposent dans la mare, en particulier les apports de feuilles mortes. On veillera aussi à NE PAS TONDRE LE GAZON TROP FRÉQUEMMENT à proximité de la mare dans la mesure où l’accumulation d’herbes coupées dans l’eau exerce une action néfaste sur la vie de la mare. Idéalement, on pourra même conserver une bande de quelques mètres de large tout autour de la pièce où l’herbe sera fauchée 1 à 2 fois par an. De cette manière, on ménagera une zone-refuge pour les insectes et les batraciens qui, à certaines saisons, s’éloignent quelque peu du milieu aquatique. Ensuite, on veillera à ce que la mare ne s’assèche pas de manière trop prononcée en été. En effet, si la bâche est exposée trop fortement aux rayons du soleil, elle risque d’en souffrir et même de se fissurer ! On pourra donc compenser les pertes trop importantes dues à l’évaporation par un apport progressif d’eau de ville ou de citerne (dont la température doit être proche de celle de l’eau de la mare). Enfin, il faut savoir que, dès sa création, LE MILIEU AQUATIQUE N’AURA CESSE D’ÉVOLUER ET DE SE TRANSFORMER. La colonisation animale et végétale aidant, la mare sera très vite peuplée par une foule d’organismes. Au fil du temps, l’envahissement par les plantes aquatiques risque de devenir très important, surtout pour les mares de petites dimensions. Il conviendra de limiter le développement de cette végétation si on ne veut pas assister à un comblement progressif du plan d’eau (phénomène naturel d’eutrophisation). Pour pouvoir détecter d’éventuels problèmes (voir tableau 3), il importe donc de suivre régulièrement l’évolution de la mare. A ce propos, sachez qu’une mare en bonne santé se caractérise par un développement équilibré de sa faune ainsi que par le caractère LIMPIDE ET TRANSLUCIDE de son eau. Dans les premiers mois qui suivent sa création, toute mare créée artificiellement est sujette à un risque de déséquilibre. Ce dernier peut se marquer par un développement important de plantes flottantes et immergées (algues, lentilles d’eau, etc.), souvent provoqué par une trop grande richesse de l’eau en éléments nutritifs. Avant de s’alarmer inutilement, il faudra avant tout être patient : la mare devrait normalement trouver elle-même son équilibre avec le développement de la faune et des autres plantes aquatiques. Après deux ou trois ans, la végétation aquatique aura souvent tendance à envahir progressivement toute la mare. Il importera alors de conserver des zones d’eau libre pour permettre un ensoleillement suffisant de la mare. C’est pourquoi, chaque automne, il faudra éliminer une partie des plantes immergées et des plantes flottantes, de même qu’on pourra procéder au fauchage des plantes et des berges (+ exportation du produit de la fauche). On pourra profiter de l’occasion pour fournir les plantes aquatiques en surnombre à des personnes qui viennent de creuser une mare. Mais attention ! Quand on enlève la végétation, il convient de prendre certaines précautions pour ne pas massacrer inutilement les animaux qui se réfugient préférentiellement dans les plantes aquatiques. Avant d’éliminer les végétaux, on les secouera avec énergie au-dessus de la mare, puis on les laissera reposer quelques jours à proximité immédiate des berges ou sur un filet placé quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. De cette manière, les animaux pourront s’enfuir et regagner par eux-mêmes leur habitat aquatique. Mieux encore, pour laisser des zones refuges à la vie aquatique, on ne nettoiera pas le même jour l’entièreté de la surface de la mare. Après quelques années d’installation, il se peut que le processus d’eutrophisation se marque davantage, ce qui se traduit par un envahissement végétal, un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcés. A la limite, on peut même assister à la mort biologique de la mare, provoquée par un appauvrissement de l’eau en oxygène. Pour contrecarrer ce processus, il faudra limiter de manière drastique le développement de la végétation flottante - qui limite l’ensoleillement - et éliminer une partie de la vase qui tend à s’accumuler dans le fond de la mare. Enfin, si le processus d’eutrophisation est vraiment trop avancé, on pourra vidanger la mare, la laisser quelques jours en assec, ôter le plus possible de vase, tout en prenant garde de ne pas trouer la bâche, et enfin remettre la mare sous eau. Mais attention, la mise en assec ne devra être pratiquée que de manière exceptionnelle dans la mesure où elle perturbe fortement la vie du milieu aquatique et demande après coup la mise en place d’un nouvel équilibre biologique ! Problèmes que peut rencontrer une mare nouvellement installée Pullulation de bactéries, - eau laiteuse - trop de matières organiques (plantes, cadavres d’animaux, ...) - manque d’oxygène suite à une catastrophe écologique - enlever la vase - remplir avec de l’eau fraîche - attendre l’action des plantes oxygénantes - Lentilles d’eau pellicule verte uniforme à la surface de l’eau (eau trop riche en éléments nutritifs) - enlever régulièrement les lentilles avec une épuisette ou un tamis - attendre que les réserves alimentaires baissent Invasion de moustiques - jeune mare : pas encore de prédateurs des larves de moustiques - eau riche en substances nutritives attendre que l’équilibre s’installe Pullulation d’algues, épais entrelacs de“fils” d’algues autour des autres plantes aquatiques - eau trop riche en éléments nutritifs - fond de la mare riche en humus - eau très exposée au soleil - enlever les débris accumulés au fond - enlever les masses d’algues filamenteuses - favoriser un couvert végétal naturel de la mare avec des plantes aquatiques flottantes qui limiteront l’ensoleillement BON A SAVOIR Achat de bâches et matériaux divers. Aujourd’hui, se procurer une bâche ne pose plus aucun problème. La plupart des grandes surfaces (bricolage) et autres établissements de jardinage en fournissent. Toutefois, la concurrence est rude. Matériel de base (plastique, PVC, caoutchouc butylé ...), épaisseur de la bâche, largeur des bandes, texture, nombre d’années de garanties, sont autant de paramètres à prendre en considération car ils font varier les prix du simple au triple ! Plantes aquatiques La meilleure solution est de se procurer des boutures auprès d’autres amateurs de mares. Vous pouvez également trouver quelques magasins en linge vendant des plantes à prix très correct.
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